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Le CERN accueille la Roumanie en tant que vingt-deuxième État membre

Aujourd'hui, le drapeau de la Roumanie a été hissé pour la première fois devant le site du CERN, marquant l’accession du pays au statut d’État membre de l’Organisation.

Genève, le 5 septembre 2016. Aujourd'hui, le drapeau de la Roumanie a été hissé pour la première fois devant le site du CERN, marquant l’accession du pays au statut d’État membre de l’Organisation.


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Le drapeau de la Roumanie est hissé aux côtés des drapeaux des 21 autres États membres du CERN. (Image: CERN)

Dernières nouvelles au 5 septembre 2016

Lundi 5 septembre, le drapeau de la Roumanie a été hissé pour la première fois devant le site du CERN, marquant l’accession du pays au statut d’État membre de l’Organisation. Le drapeau bleu, jaune et rouge a rejoint ceux des 21 autres États membres du CERN au cours d’une cérémonie à laquelle participaient le Président de Roumanie, Klaus Iohannis, le Ministre de l’Éducation et de la Recherche scientifique roumain, Mircea Dumitru, et plusieurs autres membres du cabinet présidentiel, du gouvernement et du monde académique roumain. La Roumanie a été officiellement admise comme État membre du CERN le 17 juillet dernier, consacrant vingt-cinq années de collaboration entre le Laboratoire et les instituts scientifiques roumains.

 « C’est avec grand plaisir que nous accueillons la Roumanie au sein de la famille du CERN, qui ne cesse de s’agrandir», a déclaré Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN.

« Je me félicite que la Roumanie ait ainsi montré qu’il est encore possible pour les États, en y appliquant la diligence nécessaire et à l’issue à l’issue d’une délibération approfondie, d’unir leurs forces sur des questions importantes, en se retrouvant pleinement sur un consensus », a déclaré Sijbrand de Jong, président du Conseil du CERN.

« La Roumanie est très fière de rejoindre la communauté du CERN. L’adhésion de notre pays témoigne de la reconnaissance internationale de l’excellence des scientifiques et chercheurs roumains et de leurs remarquables résultats », a déclaré Klaus Iohannis, le Président de la Roumanie.

Après la cérémonie, la délégation a visité le laboratoire pour les écoles S’Cool LAB, effectué une visite du LHC et d’ATLAS, l’une des expériences auxquelles participent les instituts roumains, et rencontré des scientifiques roumains.

Communiqué de presse original

Genève, le 18 juillet 2016. La Roumanie est devenue hier le vingt-deuxième État membre du CERN1, à la suite de son adhésion à la Convention constitutive de l’Organisation. L’UNESCO, dépositaire de cette Convention, l’a officiellement notifié au CERN. Cette adhésion est l’aboutissement d’un processus de candidature formellement démarré en 2008 et le couronnement d’une coopération longue de 25 ans.

« C’est un moment très spécial pour la Roumanie et pour ses relations avec le CERN, a déclaré Adrian Vierita, ambassadeur et représentant permanent de la Roumanie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. « Nous sommes fiers du travail accompli par les nombreux scientifiques et ingénieurs roumains, qui, ces dernières années, ont coopéré avec le CERN et permis cette nouvelle étape.  En tant qu’État membre de plein exercice, mon pays sera heureux d’intensifier et de diversifier cette collaboration pour le bien de la science et de l’humanité. »

« L’accession de la Roumanie au statut d’État membre de plein exercice met en lumière l’importance de la collaboration scientifique en Europe dans la quête de la connaissance de la nature à son niveau le plus fondamental, a déclaré Sijbrand de Jong, président du Conseil du CERN. « Unis, nous pouvons réaliser beaucoup plus qu’en restant chacun de son côté. »

« Je suis très honorée d'accueillir la Roumanie en tant que nouvel État membre du CERN », a déclaré la Directrice générale du CERN, Fabiola Gianotti. « Cet événement est porteur d’avenir à la fois pour le CERN et pour la communauté scientifique en Roumanie, et en particulier pour les jeunes générations qui pourront plus facilement rejoindre l’effort international de recherche que nous menons. Nous partageons une longue histoire de collaboration avec la Roumanie, et je me réjouis de voir aujourd’hui nos liens se renforcer encore. »

Les débuts de la relation bilatérale remontent à 1991, lorsqu’un accord concernant la coopération scientifique et technique a été signé entre le gouvernement de la Roumanie et le CERN, fournissant ainsi le cadre juridique d’un développement ultérieur.

Souhaitant devenir État membre de plein exercice et ainsi contribuer pleinement à la gouvernance du Laboratoire, la Roumanie a déposé formellement sa demande d’adhésion en avril 2008. L’accord donnant à la Roumanie son statut de candidat à l’adhésion est entré en vigueur le 12 novembre 2010.

La communauté scientifique roumaine au CERN a augmenté régulièrement au fil des années et elle compte aujourd’hui une centaine de visiteurs scientifiques. La Roumanie est surtout présente dans les expériences du LHC : ATLAS, ALICE et LHCb. Des chercheurs et ingénieurs travaillent également pour les expériences DIRAC et n_TOF du Synchrotron à protons (PS), à NA62 auprès du Supersynchrotron à protons (SPS), et à ISOLDE. La Roumanie est aussi active dans la Grille de calcul mondiale pour le LHC. Elle bénéficie aujourd’hui des possibilités de transfert de technologies du CERN ayant, entre autres, rejoint le réseau HEPTech.

1. Le CERN, Organisation européenne pour la Recherche nucléaire, est le plus éminent laboratoire de recherche en physique des particules du monde. Il a son siège à Genève. Ses États membres sont les suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Israël, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse. Chypre et la Serbie sont États membres associés en phase préalable à l’adhésion. Le Pakistan et la Turquie sont États membres associés. Les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon, le JINR, l’UNESCO et l’Union européenne ont le statut d'observateur.